Laines minérales et santé

En octobre 2001, le Centre International de Recherche sur le Cancer, membre de l'Organisation Mondiale de la Santé, lors d'un symposium à Lyon (France), a révisé de façon positive la classification des fibres de laines de verre, de roche et de laitier datant de 1988 :

  • du groupe 2B « cancérogène possible pour l'homme » cette classification a été ramenée
  • au groupe 3 « ne pouvant pas être classé quant à leur cancérogénicité chez l'homme ».
Groupe Définition Exemples

 

  • 1 : agent cancérogène pour l'homme benzène, tabagisme actif, amiante ...
  • 2A : agent probablement cancérogène pour l'homme gaz d'échappement de moteurs diesel, usage de lampes à bronzer, ...
  • 2B : agent pouvant être cancérogène pour l'homme café, essence, exposition professionnelle au nettoyage à sec, ...
  • 3 : agent ne pouvant pas être classé quant à leur cancérogénicité pour l'homme caféine, saccharine et ses sels, thé ...
  • 4 : agent n'étant probablement pas cancérogène pour l'homme caprolactame.
Classification CIRC

Réglementation européenne
La Commission Européenne a publié en décembre 1997 une directive qui classe les fibres de laine minérale (Directive 97/69 CE). Cette classification est basée sur la composition chimique, la taille et la biopersistance des fibres, comme résumé dans le tableau joint.

Directive européènne

Ceci a conforté la situation réglementaire en Europe, issue d'une directive communautaire : les fibres de laine minérale Isover sont exonérées du classement cancérogène depuis 1997.

Classification CIRC

L'EUCEB (European Certification Board of Mineral Wool) vérifie la conformité des fibres avec les critères d'exonération de la directive européenne. Pour les fibres répondant aux tests, l'EUCEB donne le droit de mettre son sigle sur les emballages. Avec ce sigle, les clients peuvent reconnaître facilement si un produit est fait avec des fibres exonérées du classement cancérogène.
Pour ce faire, l'EUCEB, sur la base de l'avis d'experts indépendants, vérifie que les tests animaux ont été faits conformément aux protocoles européens, que les résultats sont en accord avec les critères de biopersistance, définis dans la Note Q de la Directive Européenne 97/69/CE et que la composition chimique des fibres produites est similaire à celle des fibres testées.
Tous les pays européens ont transposé cette directive européenne dans leur législation nationale.